Devenir escrevivente

l'écriture de la vie et les enjeux de la santé mentale

Résumé

La présente étude analyse la puissance de l'écriture en tant que technologie de subjectivation, qui peut assumer une fonction d’accueil, de résistance politique et de réorganisation de la subjectivité des corps marqués par un système d'oppression en vigueur. En employant la méthode de revue de la littérature, à travers les œuvres d'auteurs traitant de cette thématique, tels que Sueli Carneiro, Conceição Evaristo, Audre Lorde et Gilles Deleuze, il a été possible d’étayer la discussion sur la relation entre l’écriture et la santé mentale, tant du point de vue de l’écrivain que du lecteur. De plus, en analysant l’écrévivance comme pilier fondamental de cette recherche, les discussions soulevées permettent, dans un champ épistémologique, d’envisager l’humanisation possible dans le processus de production textuelle. Ainsi, dans l’idée de potentialiser l’être et la santé mentale, on s’interroge sur la manière dont l’écriture peut s’affirmer comme un outil significatif d’expression et d’appropriation discursive du sujet, provoquant ainsi une rupture avec l’imposition latente d’un vide causé par l’héritage colonial.