Acarajé comme symbole de résistance culturelle: récits sur le savoir-faire et le service

Résumé

La recherche explore les transformations qu'a subies l'acarajé depuis son origine, dérivé du beignet d'acará apporté au Brésil par des Africains réduits en esclavage. En plus d'être un symbole de résistance culturelle, l'acarajé a été reconnu comme patrimoine culturel immatériel en 2005 par l'Institut du Patrimoine Historique et Artistique National (IPHAN). Cette reconnaissance repose sur l'importance culturelle et religieuse du métier des baianas do acarajé, un travail effectué par les ganhadeiras aux XVIIIe et XIXe siècles, ainsi que sur l'évolution de ces femmes devenues les baianas de l'acarajé que nous connaissons aujourd'hui. Ce travail retrace toute l'histoire entourant ce plat, depuis son origine en Afrique jusqu'à son arrivée au Brésil, en tenant compte de l'histoire du commerce transatlantique et de ses implications. Dans ce contexte, l'objectif de la recherche est d'analyser l'acarajé en tant que symbole de résistance culturelle, ainsi que les récits liés au savoir-faire et à la manière de servir ce plat. D'un point de vue méthodologique, il s'agit d'une étude de cas de nature fondamentale, avec une approche qualitative, fondée sur une recherche bibliographique utilisant une méthode historique-comparative. Par conséquent, au cours du développement de cette recherche, la réponse a été trouvée à partir des bibliographies consultées pour la présentation de ce travail. L'acarajé trouve son origine dans le beignet de niébé appelé acará en Afrique, faisant partie de la cuisine yoruba, et a été apporté par le peuple africain à l'époque du commerce transatlantique, marqué par l'esclavage, que ce soit au Brésil ou dans d'autres pays des Amériques.